lundi 13 août 2012

F- Etosha



Aujourd’hui direction Etosha et ses animaux en grand nombre !. 
Cedric dans ses oeuvres ... 
Une longue route nous y mènera.

Au départ une belle petite piste qui longue la Kunene jusqu’à Ruacana et son barrage (ce sera l’occasion de voir des singes en grand nombre).









Vervet




Arbre bouteille


A Ruacana est prévu un ravitaillement en essence, nourriture et argent car nous n’aurons plus d’occasion avant 4 jours. Pour l’essence ok, la nourriture nous en avons encore suffisamment, en revanche l’ATM est cassé et nous n’avons presque plus d’argent.

Nos amis en ont suffisamment pour eux mais pas pour les deux familles. Il faudra vivre sur nos réserves et on ne pourra consommer que si le paiement peut se faire par carte, ce qui est rare … aie !!!.


En étant parti vers 8h30 on est arrivé vers 15h à l’entrée Ouest du parc. Sur ce trajet nous passons une barrière vétérinaire, version laxiste au niveau contrôle mais on ne coupera aux questions rituelles (nom, d’où on vient, où on va, n° immatriculation, pays d’origine, date, signature).


Cela fait près de 10 jours que nous sillonnons des pistes plus ou moins cassantes et là après seulement quelques kilomètres sur le bitume un bruit suspect à l’arrière nous signale un problème avec une roue, nous venons de crever !!! et des panneaux signalent la présence d’éléphants (sic !!!).  Il faut le faire !!
Théo étant bien entraîné (c’est lui qui change les roues sur la Civic deux fois par an) et nous efficace et 1/4 d’heure après nous pourrons repartir.

A l’entrée du parc nous remplissons à nouveau les même documents que nous remplirons à nouveau 12 kms plus loin pour prendre les permis (avec en plus numéro de passeport). La Namibie est un pays très procédurier  où le tampon et le privilège de remplir des registres est un signe d’autorité. On peut aussi rajouter qu’ils ne sont absolument pas souples et qu’il faut bien rentrer dans les « cases » car l’initiative personnelle n’est pas leur fort. Bref notre voyage aura coûté plusieurs  arbres pour le papier et des semaines d’archivage.
Si on rajoute là-dessus le flegme africain on peut oublier vouloir "faire quelque chose vite".

Pintade de Numidie

Dès la porte passée nous verrons des animaux au plus grand plaisir de tous.
Koudous, Springbocks (naturellement), zèbres, autruches, girafes (magnifique au point d’eau de Klippan) mais point encore d’éléphants.

Impala

Raphicère

Ecureil terrestre

Outarde Kori





Phacochère
Gigi et chacals à Chabraque



Nous arrivons au parking du Dolomite Camp au coucher de soleil (vers 17h 40). Là une voiturette viendra nous prendre en charge pour nous amener à la réception puis à nos magnifiques chalets qui surplombent  la plaine d’Etosha.

au Dolomite on est obligé de laisser sa voiture en bas, une voiturette vient vous chercher pour amener au Lodge


Le Lodge tout neuf (2011) est vraiment splendide dans un cadre majestueux. Nous serons répartis dans 4 chalets de 2 personnes. La structure du chalet est en bois et les parois en toile de tente avec des fermetures éclair un peu partout.  Ici on n’a pas le droit de se déplacer seul dès qu’il fait nuit noir. On doit appeler la réception et une personne vient nous chercher pour nous accompagner au restaurant.

Honnêtement c’est plus du chichi (de la prévention diront-ils) qu’autre chose. C’est certainement le Lodge qui fait le plus luxueux de notre parcours, du moins en apparence. En fait on n’aura pas trop aimé,  trop  « prout prout » diront Valérie et les enfants, moi je rajouterais  que si déjà on veut «se la jouer haut gamme » il faut que tout suive y compris le service (et les détails) et ce n’est pas le cas « trop de prétention » je dirais.
Le repas du soir sera bien mais pas de possibilité d’avoir une version allégée ou enfant pour ceux qui le veulent.

Comme très souvent le menu sera imposé, la seule alternative que nous rencontrerons est les buffets à montant fixe. Les prix oscilleront entre 15 et 22 € par personne (même si on ne voulait avoir qu’un petit plat).
Nous passerons une bonne nuit dans ce petit paradis.
Cette nuit comme les précédentes et les suivantes Léonie et Théo cohabiterons harmonieusement.


En conclusion, la route se sera passée plus vite et agréablement que prévu, nous aurons même déjà pu observer des animaux




Jour 14
  
Nous nous lèverons de très bonne heure (5h30) pour observer les animaux … qui doivent encore dormir. En reviendra un peu plus tard sans plus de succès, nous réveillons les enfants puis allons petit-déjeuner. Nos amis, eux, partant directement à la recherche des animaux.

C’est que c’est le début de la partie «ANIMAUX » de notre voyage, nous sommes donc tous excités et impatients … et pourtant de la patience il en faut pour découvrir le règne animal.
Nous découvrirons que le règne animal est lent, peu de vitesse mais de la patience.


Etosha est un grand Pan (ancien lac salé) entouré de prairies et de forêts très clairsemées. Pour les animaux il existe des points d’eau naturels ou artificiels, le « jeu » consiste donc à aller de l’un à l’autre en roulant très doucement et en cherchant des yeux l’animal rare tant convoité.
Léonie repérera les moindres  pattes ou bouts d’oreilles qui dépassent d’un fourré. Comme cela l’intéresse beaucoup elle a lu le livre décrivant les différentes espèces ce qui lui permet de nous donner instantanément l’espèce avec des précisions impressionnantes, elle arrive à voir une tâche caractéristique sur le pelage à une distance importante, là on je vois à peine qu’il y a une bête !.
Bubale majestueux







Après les quelques points d’eau de la partie Ouest peu fréquentée car réservée aux personnes dormant au Dolomite et aux tours opérateurs nous nous rapprochons de la partie ouverte à tous.

Sur le trajet il y a une grande zone brûlée (au moins 50 kms), c’est triste.

Ensuite nous arrivons dans la zone d’Okaukuejo au bord du Pan. Le camp ayant une position centrale nous y allons directement prendre possession de notre chambre et notre emplacement de camping.
Cette fois c’est les enfants dans la tente et les parents dans le « dur ». Le lodge est un ancien camp allemand et nous logeons dans des casemates réhabilitées, intéressant comme approche de l’Afrique. Virginie rejoindra Léonie pour cette nuit camping … inutile de dire qu’elles « parleront » tard !.
Gnou bleu

Moringa ou "arbre à l'envers"




Nous y prendrons notre repas et comme il est encore tôt (14h30) nous repartons à la recherche d’animaux plus emblématiques. Bonne pioche !, premier point d’eau notre premier éléphant vu de près, deuxième un rhinocéros et au troisième 3 lions qui venaient juste de finir leur chasse et qui récupéraient, couchés à côté de leur proie, un jeune rhino, impressionnant que 3 lions aient pu l’attraper. Inutile de dire que nous sommes aux anges avec un tel festival.





Troupeau de gnous "forçant le passage" au milieu des zèbres
"UN BEBE, qu'il est chou " ... Léonie

Monsieur qui fait sa parade nuptiale

Secrétaire







Là je vous ne ferais pas l'affront de le nommer !


Lui non plus !

















Retour au camp en longeant le pan, on se croirait au bord de la mer … sans l’eau.


Le camp ferme à 17h40 il ne faut donc pas traîner.



Le fameux point d'eau d'Okaukuejo















Ce soir nous avons prévu sandwich devant le point d’eau d’Okaukuejo qui est aménagé et collé au camp. C’est donc confortablement installé sur des bancs que nous regarderons le soleil finir de se coucher sur le plan d’eau très fréquenté. Ce soir nous verrons encore 4 rhinos, pas mal d’éléphants, des chacals plus une ribambelle de ruminants (zèbres, impala, diverses autres antilopes) et même dans la nuit des hyènes.






En conclusion : vive les animaux !




Jour 15

Aujourd’hui nous restons dans le parc d’Etosha et nous dormirons tout à fait l’Est du parc, juste après la porte dans un lodge qui se nomme Onguma Bush Camp.

La journée se passera de points d’eau en points d’eau. Nous commencerons par deux rhino, super, ensuite ce sera plus calme, nous serons moins chanceux que hier. Nous verrons pas mal d’animaux mais pas de « remarquables ».

Notre plus belle vue sera un troupeau d’une quarantaine d’éléphants en train de faire leurs ablutions dans l’eau et dans le sable. Au niveau paysage c’est immensité salé est vraiment impressionnante.

Notre premier rhino de la journée ...

... là on s'habitude ...

... pour un peu on deviendrait blasé !




Théo aura droit à son petit tour ..


Les vautours veillent


Vous n'avez vraiment rien de mieux à faire que vous chamailler !


Maman veille





Koudou, cette fois on les voit mieux.



Calao à bec jaune...pique assiette !



Mangoustes





Humains au repos
Nous nous arrêterons à Namutoni, ancien poste fortifié avancé Allemand avec un espèce de chantier néo-classique qui trône au milieu, totalement anachronique. Le but pour nous, en plus de faire une pause, était de chercher de l’argent, mais là nous plus il n’y a pas de distributeurs.

J’avais sous estimé ce point, il faut vraiment réfléchir et anticiper les dépenses car sur notre parcours il y a très peu de possibilité de retirer de l’argent, surtout si on tient compte que certains appareils sont cassés et que d’autres ne délivrent qu’au maximum 1.000 ou 2.000 N$ (100 ou 200 €). Qu’en à vouloir payer quelque chose par carte on peut aussi oublier, ni station service, ni magasin et que très peu de lodges.



D'habitude ce sont les loups qui hurlent ainsi !


Jusque là tout va bien ...
 ...et bien c'est du propre
Rollier à longs brins

Dik-dik

jeunes Impalas mâles essayant d'impressionner les femelles !

En famille 

même pour une girafe celle-ci est grande ... et élégante


Rollier vue du dessus


La jeune girafe a voulu imiter les impalas ... n'importe quoi !





Comme je l’ai dit nous logerons à l’extérieur du camp car même 7 mois à l’avance le camp de Namutoni était déjà complet … enfin version Namibienne, car dans la réalité des faits, partout où nous avons été il y avait encore de la place !.


Ceci dit on ne va pas se plaindre l’Onguma Bush Camp est vraiment très bien, la « case » pour deux est vraiment splendide et vaste. Les enfants sont ravis et les parents pour qui ce sera tente font plus grise mine.

Le repas se passe très bien avec un serveur granguignolesque qui a beaucoup d’humour.
Comme l’endroit nous plait et que nous sommes un peu frustrés nous nous laissons convaincre par un « night drive ». Mouais pas plus convaincant que cela, il y aura peu d’animaux : une hyène (et 4 autres paires d’yeux), un caméléon, une genette, lièvre sauteur du cap, galago (bush baby), renard du cap et un magnifique lever de lune…. Et du froid !.



Ceci dit on ne va pas se plaindre l’Onguma Bush Camp est vraiment très bien, la « case » pour deux est vraiment splendide et vaste. Les enfants sont ravis et les parents pour qui ce sera tente font plus grise mine.

Le repas se passe très bien avec un serveur granguignolesque qui a beaucoup d’humour.
Comme l’endroit nous plait et que nous sommes un peu frustrés nous nous laissons convaincre par un « night drive ». Mouais pas plus convaincant que cela, il y aura peu d’animaux : une hyène (et 4 autres paires d’yeux), un caméléon, une genette, lièvre sauteur du cap, galago (bush baby), renard du cap et un magnifique lever de lune…. Et du froid !.
Comme nous dormons ensuite en tente pas possible de se réchauffer avant de dormir … heureusement que nous sommes bien équipés.
Bon c’est la dernière nuit en tente.

En conclusion, même si nous n’avons pas vu de nouvelles espèces on aura passé une bonne journée en compagnie des animaux. Je pense que pour les félins il faudrait partir vraiment dès l’ouverture à 6h20 pour essayer d’en voir après leur chasse avant qu’ils aillent se terrer à l’ombre.





Jour 16
  
Après une nuit très bonne pour les enfants … et un peu moins pour les parents nous prendrons notre petit déjeuner au lodge.
Seulement les salles de restaurants des lodges sont toujours ouvertes sur la nature, très belle mais pas adaptées pour se protéger du froid. En fait ce sera le matin où nous aurons le plus de mal avec le froid.
La nuit on peut se protéger mais le matin on aimerait pouvoir se réchauffer et ça n’est pas possible, il n’y a que lorsqu’on sera dans la voiture qu’on aura à nouveau chaud, on a du mal à imaginer que même pas une heure après on peut enlever pantalon et pull pour finir par avoir trop chaud deux heures après !. Promis la prochaine nous prendrons les doudounes, dire qu’en mars au Quebec nous avions trop chaud !.
Bon petit déjeuner.
Aujourd’hui est une journée « de transition », néanmoins nous ne pouvons pas nous empêcher de retourner à Etosha avant de prendre la route de Rundu.
Le temps de nous acquitter des droits d’entrée et nous voilà au point d’eau de Klein Namutoni. Gloups, pas d’animaux, mais alors là rien !, on pourrait sortir les draps de bain et bronzer sur la plage Klein Namutoni étant un des points les mieux fournis en eau.






C’est bizarre mais nous de façon générale nous n’aurons pas vu beaucoup d’animaux le matin, peut-être sommes-nous trop tard ?, on aurait mieux du étudier les us et coutumes des différentes espèces.
Nous ferons encore la Dik Dik Drive pas plus heureuse.
Avant de reprendre la route nous décidons de faire encore Kalkheuwel et Chudop.
C’est sur la route juste avant le point d’eau que nous voyons un 4x4 arrêté, un coin d’œil à droite et Yeesss Monsieur et Madame Lion’s, Monsieur voulant profiter de ce moment d’intimité et Madame ne partageant pas son envie !.







Nous resterons un moment à les contempler nous doutant bien que c’est notre dernière belle scène avant notre départ. Ensuite un dernier coup d’œil à Kalkheuwel, très beau et photogénique avec les « habitués ».
10h pour nous il est temps de reprendre la route. Nos amis ferons encore duré le plaisir jusqu’à 12h (ils roulent plus vite que nous et nous nous n’apprécions pas d’arriver tard).




D’abord une longue piste toute droite qui sera l’occasion de visiter un Baobab géant (impressionnant) et de faire une sympathique pause « casse-croûte ». Cette piste ne nous a pas paru monotone, bordé de beaux arbres et où nous verrons encore quelques gigis et autre impalas.
Il y a décidément de beaux arbres, originaux, en Namibie.
hum ! c'est bon


Ensuite on rejoint du macadam (le B8) qui fonce toute droite vers RUNDU.

Une barrière vétérinaire nous arrêtera, sans conviction. La route sert « d’artère de vie » tout et tous s’y croisent, hommes, animaux, …ce qui se traduit par des traversées intempestives d’hommes, femmes, enfants, ânes, vaches, chèvres, moutons,…Il faut donc rouler prudemment.

Baobab



A l’approche de Rundu il y a de plus en plus de monde. La ville fait beaucoup plus moderne qu’Opuwo et il n’y a pas ce côté « miséreux ». Nous y ferons le plein d’argent, d’essence et de nourriture.



Encore 20 kms sur l’ancienne B8 (piste) et un sentier au milieu de la campagne nous mènerons au N’Kwazi Lodge.

Nos chalets sont grands, sans cachet spécifique mais au bord de la Kunene, chouette.



Le soleil en a profité pour se coucher. Nos amis arriveront à la tombée de la nuit et il faut se dépêcher pour assister au spectacle de danse.
Une vingtaine de personnes nous ferons des chants et des danses locales, suivra un buffet correct sans plus.



Une petite entrevue avec la responsable pour lui dire que nous avons amené des fournitures scolaires pour aider les écoles qu’ils parrainent, et nous voilà « embarqués » dans la visite du groupe scolaire, fixé à demain matin 8h.
Fin de soirée sympathique.



En conclusion une journée de trajet qui s’est finalement très bien passée, on n’a pas eu l’impression de longueur comme entre le Naukluft et Walvis Bay.




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