mercredi 15 août 2012

D- Damaraland & Kaokoland

Jour 7

Henties Bay ... sont originaux et font juste un peu dans la démesure
Aujourd’hui départ de bonne heure, après un bon petit déjeuner tout de même.
Nous avons beaucoup de route et surtout pas mal d’incertitude sur la durée du trajet puisque nous ferons du « off road ».
Dans un premier temps nous longerons la côte en remontant vers le nord.

Nous retraversons Swakopmund, puis roulerons sur une route de sel durci au milieu du désert avec plus loin la mer. Comme c’est une région où il ne pleut jamais mais il y a beaucoup d’humidité amené par la brume matinale, sur le désert se sont développés des lichens de différentes couleurs.

Nous ferons juste un arrêt pour voir une épave de cargo échoué, c’est le grand nombre d’épaves qui a donné le nom de Skeleton Coast à cette côte. Arrivée à Cap Cros (colonie d’Otarie que nous ne visiterons pas)
Le début de LA piste !
nous nous sommes dirigés nord-est à travers du rien pour rejoindre un site qui se nomme Messum Crater.

 Les points Gps m’ont été donné par Franky de Voyage Forum, on dirait qu’il les avait aussi donné à la DDE Namibienne car il y a maintenant une piste tracée, ce n’est donc plus complètement aventureux.



Sur le chemin nous pourrons voir de magnifiques Welwitschia mirabilis (plante millénaire). Le cratère est somptueux, immense, désolé avec de magnifiques couleurs.

 Nous déjeunerons au milieu de ce magnifique paysage.










Dans les "creux" de la végétation colorée se développe ... magique





Ensuite nous continuerons vers le Nord Est, mais là plus de belle piste, c’est plus aventureux, tellement que notre Gps nous égarera un peu.

Notre premier éléphant !
Par cette piste nous rentrons dans le sud du Damaraland, magnifiques paysages de savane avec quelques arbres verts et des rochers rouges, avec au fond le Brandberg qui trône du haut de ses 2.000 mètres.
Nous le contournerons par le sud pour loger à l’Est dans le Brandberg White Lady Lodge.

Du sable ... vous en vouliez, vous en avez !



Paysages magique avec le Brandberg en toile de fond ... j'adore


Il faut bien qu'on s'amuse !

Théo nous guide par Talkie Walkie pour qu'on sache où on met les roues

On dirait des arbres à carquois




Il y a des "tas de cailloux" partout étonnant

Vue depuis la chambre, c'est le lit de la rivière


Le lodge est au milieu de nulle part, certes sommaire, repas moyen et personnel pas spécialement souriant mais dans un cadre enchanteur.




La journée fut parfaite et les paysages enchanteurs, hors du temps et parmi les plus beaux que nous ayons vu, juste un petit regret ; qu’il n’y est pas eu plus d’animaux.





Jour 8


Lever aux aurores, du coup on est allé à l’aventure en remontant le lit de la rivière à la recherche des éléphants … ils n’étaient pas ici mais la ballade fut sympathique … et très OFF ROAD

Une vache ... enfin je suppose
Retour pour le petit déjeuner avant de reprendre la route.







Nous longerons la rivière avant de rejoindre la piste « normale », beau mais toujours pas d’éléphants, ça n’est pas qu’on fait une fixation mais on aimerait tout de même en voir.

Les paysages sont très beaux. 

On continu à s'amuser !



Les arbres blancs sont très symap




Chèvres qui grimpent aux arbres !


Nous bifurquons pour aller à Twyfelfontein et là on voit une voiture arrêtée et Léonie crie « ELEPHANTS ».
A notre droite un groupe entier avec ados, petits, mamans et papas éléphants du désert, en tout une vingtaine d’individus.
YEESSS !!!! des éléphants du désert




Oups  ! un écureuil terrestre!
chemin menant à Twyfelfontein

Nous les regarderons au loin puis prendrons à droite pour s’en rapprocher. Un grand moment.

Nous avons eu une chance inouïe d’en voir autant sur un terrain dégagé pour pouvoir les contempler tranquillement.


Ensuite un petit tour à Twyfelfontein, puis voir des orgues basaltique et une montagne « brulée ».

Les orgues basaltiques


Et la montagne "brulée"




Après un déjeuner « tiré du sac » nous continuerons vers le Grootberg Lodge, un des plus beaux de Namibie, au sommet d’un plateau avec une vue époustouflante sur la vallée.



Un arrêt à Palmwag, la seule station service avant plusieurs jours. C’est à cet endroit qu’on passe la barrière sanitaire qui empêche la circulation des animaux et de la viande cru dans le sens nord-sud)..



Arbres à beurre


Où sont les 6 zèbres que Léonie a réussi à voir en passant à 70 km/h !





Arbre bouteille



Il se mérite, à 1635 mètres d’altitude, après une dernière petite piste en 4x4, boite courte, à crapahuter sur les rochers.

La localisation est hors norme, on est installé dans de petits chalets face au vide avec chacun un petit foyer et une citerne pour avoir de l’eau chaude à l’arrière du chalet.







Chauffe eau !


Comme nous sommes arrivés tôt nous ferons notre premier « game drive ». Dans un 4x4 équipé avec banquettes en escalier.

Nous ferons le tour du propriétaire (20.000 hectares) sur le plateau.
 Nous verrons à profusion des oryx, springbocks et zèbres, plus quelques Koudous, point de félins mais une vue magnifique sur les vallées sous le plateau.

Nos premiers Koudous




Le paysage fait penser au Grand  Canyon, c’est dire. Nous aurons la pause « couché de solei »l avec boisson et biltong avant de retourner au lodge.
Léonie ne se lasse pas des animaux, surtout qu’en cette période ils ont des petits !!.



Arbre beurre















Repas du soir avec un petit tour de chants africains.
Comme d’habitude dodo de bonne heure avec ces immensités à nos pieds.

Très belle journée même on aurait été contre quelques éléphants et pourquoi pas des félins puisque les chemins de randonnées sont fermés à cause d’eux.




Jour 9

Debout de bonne heure nous ferons un mini tour à proximité du lodge pour voir le soleil se lever sur la savane … et en espérant voir des animaux.
Valérie a vue des empreintes de félins, on demande à un membre du staff ce que c’était et s’il y avait des risques « non ce n’est qu’une hyène » donc pas de problèmes.
Suivra un bon petit déjeuner au cours duquel je discuterais avec des Français qui reviennent d’Etosha, ils m’ont fait part des difficultés pour trouver de la nourriture, il faudra qu’on renforce les stocks. Pour nous cela fait deux jours qu’on a rien croisé et on ne pourra faire des achats que dans deux jours à Opuwo.
La fameuse descente
Aujourd’hui longue route pour atteindre le coin le plus « perdu » de notre périple, PURROS, au milieu du Kaokoland.

D’abord une descente aussi raide qu’était la montée
Ensuite « grande piste » avec un arrêt dans une épicerie locale « Mic Mic » (petit et protégée par des barreaux) pour racheter de l’eau et du pain dans une « boulangerie » (petite case en fait) à côté.



Khowarib River

Ici nous verrons les premières femmes Herrero (on en verra à nouveau à Opuwo), elles sont habillées avec de grandes robes et ont un fichu à cornes sur la tête.

Mesdames Herrero, élégantes


A partir de Sesfontein la piste devient plus petite et le paysage change. Nous sommes en pays Himbas dont les femmes sont recouvertes de terre rouge, c’est comment dire, très différent de la mode européenne.

Paysages magnifiques mais peu d’animaux à part des chèvres, quelques vaches. Nous verrons tout de même nos premières girafes, un premier groupe sur la route et un deuxième en arrivant sur Purros.


Tiens un original !

Magasin ...









Elle est magnifique dans sa robe noire




On se sent vraiment ailleurs, c’est somptueux. Et je ne vous parle pas du camping, le plus beau que nous ayons jamais vu, par exemple les blocs sanitaires sont cachés sous un petit bosquet, on ne voit rien de l’extérieur. Le camping est dans lit de la rivière et il peut y avoir des éléphants qui le traversent  la nuit, cela donne quelques frissons.
Comme nous sommes arrivés tôt (vers 14h30) nous prendrons un guide pour remonter le Canyon de Purros pour voir des … éléphants, bien sûr !.

Canyon de Purros









Camping de Purros





Coin cuisine





coin anitaires !



WC

Douche






Le canyon est vraiment  magnifique, la piste serpente le long de la rivière en la traversant de nombreuses fois ce qui est très amusant pour les conducteurs.
D’après le guide il doit y avoir un groupe de 7 éléphants, nous n’en verrons qu’un seul et il nous tournera le dos pendant la ½ heure que nous passerons à le contempler. Pas grave l’endroit est tellement beau.

et bien Babar, on t'aura cherché !, incroyable ce que les éléphants peuvent être discret et silencieux










Retour à la tombée de la nuit, montage de tente (c’est vraiment très rapide). Cuisine et repas autour d’un feu, seuls au monde.
Ensuite tous les 4 dans les tentes et dodo. Un dodo bien frais (je pense 6° vers le matin) et ponctué de cris d’animaux braiements d’ânes esseulés), mais point de barrissement.

Encore un superbe journée qui se termine.
Au niveau animaux : girafes et un éléphant




Jour 10

Lever dans la fraicheur, petit tour dans le camping désert pour voir la nature se réveiller, petit déjeuner autour d’une nouvelle flambée (spécialité de Théo). Tout va bien !.
Quel bel endroit, on serait bien resté un jour de plus.
Très vide le soleil nous réchauffera. Les amplitudes sont réellement très importantes de 6 nous passerons à près de 30° en pleine journée.
Nos amis auront logé dans un lodge à proximité, sommaire mais bien.


Touraco concolore

Caloa à bec rouge



Aujourd’hui OFF ROAD, nous prévoyons de remonter la Hoarusib puis passer un petit col pour rejoindre la Khumib River, ensuite rejoindre la D3707 jusqu’à Opuwo. Soit 260 kms qui nous prendront tout de même 8h30 avec les arrêts. Ceci dit nous n’avons pas rencontré de grosses difficultés. La variété des paysages fait que le trajet ne parait pas trop monotone.


























Femme Himba









Babouin de Chacma










A environ 50 kms d’Opuwo on rentre dans une région plus peuplé. Toute proportion gardée, avant on avait  croisé que quelques Himbas tous les 20 kms et  3 ou 4 voitures de tout le trajet.
Il y a beaucoup de monde et d’animaux au bord et sur la route, il faut faire attention. C’est vrai que les pistes sont peu fréquentées alors autant les utiliser pour faire transiter le bétail !.




En revanche au niveau animal sauvage le bilan est bien maigre : des singes le long de la Hoarusib, quelques oryx et springbocks, c’est tout.

Nous arrivons à Opuwo, capitale du Kaokoland et « centre de rencontre » des toutes les tribus et ethnies. Cela donne un ensemble hétéroclite et bigarré ; blancs, Himbas, Herrero, Ovambo, Noirs habillés à la mode occidentale se côtoient dans la poussière et la saleté.
Les terrains sont jonchés de détritus (plastique et verre) les habitations poussent de façon anarchiques et le « centre ville » où il y a les principales échoppes ferait pâlir un souk Marocain.


A proximité il y a 2 supermarchés, une station service et une banque, tous gardés par des militaires. Nous y ferons nos ravitaillements, à la sortie des supermarchés, il faut donner son ticket de caisse et des militaires vérifient la correspondance avec les denrées enssachées.

L’ambiance dans cette ville est vraiment spéciale, je comprends que cela puisse indisposer, personnellement je trouve très bien que dans un même magasin se côtoient tous ces ethnies différentes, un bon exemple de tolérance. Dans le cas des Himbas cela fait très bizarre de les voir arpenter les rayons dans leur tenue traditionnelle, cela un sacré choc culturel.

En revanche il y a le revers de la médaille qui fait qu’on est très comptant de s’attarder ; il y a beaucoup d’alcooliques qui divaguent et vous interpellent et cela sans compter sur la sollicitation permanente pour leur acheter des babioles ou pour vous réclamer  tout ou n’importe quoi, il y en a un qui voulait la revue de mots croisés de Léonie, on ne voit vraiment pas ce qu’il va pouvoir en faire, un autre les tongs de Théo, etc,…
Pour nous c’est un point de ravitaillement important, cela faisait 4 jours qu’on n’avait pas croisé de magasins et il nous faut prévoir pour 6 jours de ravitaillement, nous ne croisons plus grand-chose avant Rundu, pareil pour l’essence et l’argent. Que c’est difficile de devoir autant anticiper on a du mal à savoir exactement quelle quantité acheter et savoir combien d’argent retirer, j’ai d’ailleurs beaucoup sous-estimé ce point et nous manquerons d’argent.

Une fois le plein fait nous rendons au OPUWO COUNTRY LODGE, le grand (et je crois l’unique) hôtel de la ville, une piste quelque peu approximative y mène. La réception est grandiose, il y a même une piscine à débordement. On nous amène à nos chambres (comme toujours ici dans des bâtiments séparés).
Rock-shandi boisson fétiche de Théo 
Notre impression est plutôt mitigée, je résumerais en disant qu’après avoir fait un si beau bâtiment  réception il ne leur restait plus beaucoup d’argent pour faire les chambres.
En déchargeant Valérie se rend compte que le frigo ne marche plus, oups !!! !.
Théo, Cedric et moi nous nous penchons sur le problème … ce sera l’occasion d’utiliser la caisse à outils et le matériel qu’on traîne depuis la France. Un domino et un fusible plus loin tout remarche. Néanmoins cela est suffisant pour qu’on soit dans la nuit noire à finir à la lampe frontale. Cette nuit il y a une équipe « tente », Théo, Léonie et Virginie.
Nous amenons le 4x4 au camping, distant d’un kilomètre pour l’installer et monter les tentes, on commence à être rodé même dans le noir et cela ne prendra que quelques minutes.
Repas buffet correct mais de loin pas à la hauteur de celui du Sossusvlei Lodge.
Pour rassurer tout le monde les enfants prendront un Talkie avec eux et nous laisserons le nôtre allumé. C’était vraiment une riche idée de les avoirs amenés, on les utilise beaucoup pour signaler des animaux ou des « pièges » sur la route.
Très bonne nuit pour tout le monde et encore une bien belle journée qui finit.

Cliquer ici pour lire la suite

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire